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Presse pro... mais de quoi ?
9 mai 2005

JBC : Le côté obscur de la Force

       

sith8_2La société JBC, en liquidation judiciaire depuis le 26 avril, a vu une partie de ses actifs (les magazines Formes de Luxe et Cadences Pack, l'ensemble des marques, fichiers clients et abonnés, ...) faire l'objet d'une offre de reprise émanant du groupe d'édition ETAI (Editions Techniques pour l'Automobile et l'Industrie), qui s'affiche comme le 5ème groupe de presse professionnel français avec 16 titres édités, 340 collaborateurs dont 75 cartes de presse et plus de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Très axé sur l'automobile - son coeur de métier -, avec plusieurs revues, de multiples ouvrages et des banques de données, ce groupe est également présent dans différents secteurs tels que les matières premières, la chimie, la pharmacie. Il édite aussi une revue sur l'industrie du jouet et une autre sur les stores et fermetures.
A priori des secteurs sans rapport avec ses principaux marchés, mais qui illustrent une volonté de maîtriser l'information professionnelle par filière, les magazines étant pour la plupart couplés aves des manifestations (salons, congrès...). C'est sans doute pour cela que ETAI vient également de s'approprier la société Idice, propriétaire du salon Luxe Pack, dont Jean-Yves Bourgeois, ex Pdg de JBC, était encore récemment un des actionnaires...
Simple coincidence ? Toujours est-il qu'ETAI - seul repreneur déclaré, dès le 28 avril - se retrouve propulsé comme un acteur majeur dans la communication de l'industrie des fournisseurs de l'industrie du luxe (essentiellement la parfumerie-cosmétique). Si le montant de la transaction concernant Luxe Pack n'est pas connu, en revanche la reprise des titres de JBC apparaît comme une excellente opération où, pour une grosse bouchée de pain, Christophe Czajcka (pdg d'ETAI et membre du conseil d'administration de l'association pour la promotion de la presse professionnelle) fait main basse sur plus d'un million d'euros de chiffre d'affaires annuel. Quant au coût social, il doit s'apprécier selon les points de vue : seule, une petite moitié des salariés permanents serait reprise, le licenciement des laissés pour compte (y compris l'ensemble des pigistes) étant assuré par la collectivité...

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Commentaires
B
comment on fait pour te joindre par mail ?
T
En fait de moitié, il s'agit de 5 salariés repris sur 12 personnes intégrées et 10 pigistes au total.<br /> <br /> P.S. : Vivement la suite de vos investigations
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